Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Marco est-il fou ?

3 août 2010

Les remerciements

Je clôture ce blog par les remerciements à toutes les personnes sans lesquelles, ceci ne serait pas arrivé :

  • à Benoît, Jocelyn et Fernando pour leurs conseils

  • à Fernando encore pour l'exemple d'humilité (lorsque je serai grand je serai comme toi)

  • à Benoît encore, pour m'avoir mis au triathlon (j'ai beaucoup de respect pour tout ce que tu fais)

  • à Fernando encore sans qui tout cela ne serait pas arrivé (puisque c'est lui qui à mis Ben au triathlon)

  • à Benoît et Jocelyn encore pour avoir tellement insisté pour le plan d'entraînement; je n'y serai jamais arrivé sans

  • à Benoît (le boss cette fois-ci) pour la compréhension et la confiance

  • à Dave et Pierre pour cette année d'entraînement, ça a vraiment été le fun, merci

  • à Julie pour sa patience, son soutien (et ses 14 heures d'attente)

  • à Suzy pour son soutien

 

Et à vous tous, qui m'avez encouragé, soutenu, trouvé fou (dans le désordre): Cyril et Aurélien, Fred & Séverine, Denis & Aurélie, Pierre & Claire, Dave & Karine, Alain & Estelle, Carine & Julien & Sam, Débo & Youssef & Noah, papa & maman, Cécile & Rainier, Eddy & Coco....

Publicité
Publicité
31 juillet 2010

La morale à 2 balle

Le point qui m'a le plus marqué durant cette course c'est la diversité des coureurs; il y avait de tout : des hommes, des femmes, des petits, des grands, des maigres, des gros, des musclés, des jeunes, des vieux... Vous me connaissez tous, nous sommes amis ou parents, nous sommes pareils... seulement à un moment, j'ai décidé de le faire... Je ne suis pas plus fort que vous ou que d'autres, j'ai juste mis la priorité sur ces entraînements. Si on veut on peut ! Oui c'est nul, c'est bateau... et pourtant...

Version sévère : quand on veut on trouve des moyens sinon on trouve des excuses...

Et enfin, version Benoît (que je plagie) :

"This accomplisment confirm that effort generate success. I think this is very easy to generalize in any aspect of our life : business, personal, family, etc. Our TV culture, however, put a lot of emphasis on the results. Results only occurs because of efforts but effort is less attractive for prime time."

30 juillet 2010

Un peu de statistiques

Pour en arriver là, je me suis entraîné :

  • 211 jours depuis le 15 septembre 2009 (sur un total de 313 jours) soit à peu près 2 jours sur 3

  • je suis allé 104 fois à la piscine, sorti 93 fois en vélo et fait 103 sorties de course à pied

  • 110 heures de natation, 173 heures de vélo et 130 heures de course à pied

  • J'ai parcouru 4218 km en vélo et 1508 km à pied

  • soit un total de 413 heures d'entraînement, ce qui représente 10 semaines de travail à temps plein (8 heures par jour, 5 jours par semaine)

 

Voici le graphe :

profil_entrainements

  • en comptant les 44 semaines, cela représente 9.4 heures d'entraînement par semaine

  • en enlevant les 8 semaines basses, cela représente 12.9 heures d'entraînement par semaine

29 juillet 2010

Retour sur l'ensemble de la course

Cela a été une expérience extraordinaire … mais qui a laissé un petit goût de frustration....

J'estime à 2 heures le temps que j'aurais pu gagner sans mon problème gastrique.

Avec 2 heures de moins je finissais en 12 heures,  ce qui aurait signifié que nous aurions pu finir ensemble avec Pierre; nous aurions pu traverser la ligne d'arrivée ensemble ! Cela aurait été absolument merveilleux après un an à nous entraîner ensemble et partager nos sentiments et notre expérience.

J'aurais aussi fini avec seulement une heure de plus que Benoît (je n'aurais jamais pu le battre, il est trop fort !!!).

 

En plus, en ayant marché plus de la moitié de mon marathon, cela a dû contribuer à une sorte de récupération active... du coup, je n'ai pas eu de courbatures (un tout petit peu lundi soir), pas de crampes et pas de fatigue excessive. Frustrant, je n'ai même pas eu l'impression d'avoir touché et/ou dépassé les limites de mon corps... Juste la certitude que si on veut on peut; que le corps ne sait faire qu'une chose s'adapter

 

Donc heureux, c'était magique mais je reste un peu déçu.

 

29 juillet 2010

Retour sur mes résultats

Natation

1er tour en 52 minutes et le 2ème en 31 minutes.

Si le 1er  tour est décevant (12 minutes de plus que le temps prévu), le 2ème tour est carrément hallucinant et relève presque de l'exploit pour moi !!

Si j'avais réussi à tenir ce rythme là sur les 2 tours, j'aurais pu sortir de l'eau en même temps que Pierre et AVANT Benoît et pour moi, cela aurait été complètement incroyable.

 

Le vélo

BIKE SPLIT 1: 48km 48 km (1:29:23) 32.41 km/h

BIKE SPLIT 2: 90 km 42 km (1:45:10) 14.83 km/h

BIKE SPLIT 3: 138 km 48 km. (1:28:30) 32,86 km/h

BIKE SPLIT 4: 180 km 42 km (1:52:12) 22,36 km/h

TOTAL BIKE 180 km (6:35:15) 27,36 km/h

 

Tout d'abord, la moyenne globale est beaucoup plus élevée que ce que je prévoyais (25 km/h). Belle surprise !

Ensuite, j'ai parcouru les 2 boucles quasiment à la même vitesse. Ça aussi c'est surprenant, car je me sentais plus fatigué lors du 2ème tour. Cela signifie aussi que cela ne sert à rien de se fatiguer sur les montées, le gain en temps est minime (merci Benoît pour le conseil tu avais raison).


La course à pied

RUN SPLIT 1: 9.1 km 9.1 km. (57:58) 9.6 km/h

RUN SPLIT 2: 19.1 km 10.0 km (1:27:56) 6.9 km/h

RUN SPLIT 3: 42.2 km 23.1 km (3:29:04) 6.6 km/h

TOTAL RUN 42.2 km (5:54:58) 7.1 km/h

Bon c'est clair, mon petit désagrément intestinal m'a coûté cher. Apparemment, j'ai dû commencé à marcher beaucoup plus tôt que ce que je pensais... Je n'en ai aucun souvenir, mais les chiffres parlent d'eux même...

Publicité
Publicité
27 juillet 2010

Récit

Les jours précédents

Nous sommes arrivés à Lake Placid 2 jours avant. 2 jours de stress. Non pas à cause de la peur de ne pas réussir mais une grosse appréhension liée à des superstitions personnelles. J'explique.

Tout d'abord, une semaine auparavant, j'avais fait un rêve dans lequel je mourrais. Il faut savoir que je ne me rappelle jamais de mes rêves. Mais dans celui-là, bien que je ne me souvienne pas des conditions de ma mort, la symbolique était évidente. Je mourrais.

Autre point, vu que cela fait un an que cet événement est central dans ma vie, je me suis retrouvé durant ces 2 jours avec un nombre très important de messages d'encouragements et de mise en garde : « tu seras prudent », « Si tu ne peux pas, tu t'arrêtes »; « fais attention à toi » et j'en passe... Du coup, tout ces messages sonnaient comme une  prémonition allant dans le sens du rêve: « il va se passer qqchose, écoute les signes...).

Donc je suis arrivé à Lake Placid stressé. Et en cherchant à comprendre, j'étais arrivé à l'explication que  le plus gros risque que je pouvais prendre c'était de glisser/chuter/avoir un pneu qui explose en vélo dans la grande descente du parcours... Pour rappel, lors des entraînements, mon record de vitesse a été de 81,6 km/h... sur des petites roues de vélo! Et devinez quelles étaient les prévisions météorologiques pour le dimanche ? De la pluie...

Autre événement défavorable: nous dormions dans un camping et samedi matin je me suis réveillé avec le bas du dos coincé, très douloureux...

Préambule : le déroulement de la course

Le départ à lieu sur le bord du lac.

2 tours dans le lac mais nous devons sortir de l'eau en passant par des portiques.

A la fin du portail, nous devons passer par la zone de transitions :

  • on récupère nos affaires de vélo rangées la veille dans un sac

  • on se change dans une tente à cet effet

  • lorsqu'on repose le même sac (rempli de nos affaires de natation) le bénévole cri notre numéro de dossard

  • un autre bénévole nous prépare alors notre vélo et on sort de la zone de transition

Nous partons alors pour 2 boucle des 90 km en vélo

Enfin, on repasse par la même zone de transition, prendre un autre sac et se changer avant de repartir pour 2 tours de 21 km de course à pied.

 

Le matin de la course

Je donne le ton: ce n'était pas les conditions idéales !

Tout d'abord, au moment de s'habiller, je me rend compte que je n'ai pas assez de sparadrap pour protéger mes tétons des frottements (si si je suis sensible du téton et ca peut faire très mal!).

Ensuite, nous sommes partis trop juste du camping et nous sommes arrivés une minute avant la fermeture de la zone de transition.

Sur le chemin, nous nous sommes aperçu que j'avais oublié ma pompe à vélo.

La dessus, coup de bol, je rencontre Pierre devant la zone de transition avec sa pompe; ouf !

Donc je cours gonfler mes pneus (je me changerai sur la plage).

En sortant de la zone de transition, je me rappelle que j'ai encore mes lunettes sur le nez; donc je cours les ranger sur mon vélo (si si j'ai une poche).

En sortant de la zone de transition, je finis par me rendre compte que tous les autres participants ont leur numéros marqué sur le bras : zut j'ai oublié de me faire marquer ! Donc je cours à la zone de marquage.

Arrivé sur la plage, je retrouve Pierre, Danielle, Suzy et Julie. Il ne reste pas beaucoup de temps, je me change...

Là je découvre que je ne suis pas allé poser mes sacs de mi-course pour le vélo et de mi-course à pied.

Donc j'y vais en courant. J'y cours... Ne les voyant pas, je me fais dire que le lieu de dépôt est assez loin.

Je fais donc demi-tour en espérant que Julie aura le droit de poser mes sacs.

Je me change quelques, qq photos (souriez dans ces conditions).

La natation

j'arrive au bord de l'eau... Nous sommes 2600 dans l'eau... c'est énorme... ca va être la guerre dans l'eau; on va tous devoir jouer des coudes pour se faire une place... Psychiquement je ne suis pas prêt.

Pas eu le temps de me concentrer, de me calmer...

Je n'entends pas le compte à rebours, juste le coup de révolver : j'ai à peine les pieds dans l'eau à 10 mètres de la ligne de départ...

Go. Je reste à l'extérieur. Coucou à un plongeur sous-marin (je ne sais pas ce qu'il faisait là !!). Pas beaucoup de feeling, juste essayer de comprendre ce qui se passe, éviter le pack de nageur, ne pas prendre de coups. Premier virage, j'évite l'entonnoir. Deuxième virage idem, mais je trouve le fil d'Ariane sous l'eau. Nous en avions discuté avec Benoît: 2600 nageurs vont brasser tellement l'eau que le fil sera invisible; et même si il était visible, il y aurait tellement de gens qui essaient de le suivre que ce serait trop dangereux d'essayer!!

En fait, il n'y a personne au dessus du fil (enfin dans mon groupe de vitesse, car pour Benoît cela a été beaucoup plus dur). Donc pour moi, le bonheur : le fil est là, je peux me concentrer sur ma technique de nage sans me préoccuper de ma direction.

Premier tour, je sors en 51 minutes ! Bof, c'est un peu lent (j'avais prévu 40 minutes) mais je me sens bien, pas fatigué.

Deuxième tour, sur le fil. C'est cool ! Je me sens bien, l'impression de voler, je dépasse plein de monde.

Je suis tellement sur un nuage que je me fait coincer au 2ème virage: 3 gars me passent dessus (je ne sais pas comment ils ont fait ;-) )

Je sors en 1h21 ! Exactement, mes prévisions ! La vue du compteur plus toute la foule amassée pour nous encourager; c'est magique, j'ai envie pleurer (mais je ne peux pas, j'ai pas appris « les hommes ca pleure pas !! »).

Le vélo

Transition 1: c'est fou. Une ambiance de délire dans la tente avec tous les bénévoles qui crient les numéros des participants. Il ne pleut pas, je laisse l'imperméable dans le sac... Si la pluie se déclenche, je prendrai la cape d'urgence que j'ai sous la selle du vélo.

Je sors de la tente, je prends mon vélo, la pluie se déclenche, le sors la cape d'urgence.

Je monte en vélo avec en tête mon scénario catastrophe qui prend forme....

J'essaie de ne pas y penser...

Pour votre compréhension, la boucle de vélo présente, pour moi, trois parties : une première partie avec quelques petites montées et descentes non significatives mais qui mènent à LA très grosse descente; ensuite vient une partie plutôt plane, sans intérêt; enfin les 20 derniers kilomètres avec beaucoup de côtes; problématiques pour moi... Cette partie est en générale très longue pour moi.

 

Je reprends le récit.

 

J'arrive à la grande descente sans m'en rendre compte. En fait, je suis déjà dedans, la tête dans le guidon, à hurler aux cyclistes devant mois « Keep your right ! Keep your right ! ». C'est grisant, euphorisant d'aller plus vite que les autres; je me fais plaisir. Petit incident au début de la 2ème partie: j'ai perdu ma bouteille de gel énergétique. Tant pis, plan B, je me nourrirai avec les gels et les barres fournis lors des ravitaillements. Et puis, je viens de parcourir LA grande descente et je suis encore en vie….

Le reste de la première boucle se fait assez facilement; la semaine de tapping a dû porter ses fruits car je me sens bien, pas fatigué, même après les 20 derniers km.

Le retour dans Lake Placid est délirant, plein de monde qui hurle pour nous encourager, c'est fou !!

Je commence le 2ème tour, le chrono affiche 3h15 !! 45 minutes de moins que mes prévisions !! Je n'en reviens pas !!! je peux espérer faire un 6h30, peut-être 7h00 sur le vélo; soit UNE heure de moins que mes prévisions !! Je n'en reviens pas !! Ceci plus la foule et les encouragements me font monter une grosse boule dans la gorge … l'émotion est trop forte, je manque de m'étouffer...

La deuxième boucle me semble un peu plus difficile, je sens que je dois gérer un peu plus mon effort.

Dans la descente toujours autant de plaisir, toujours à hurler aux autres de garder leur droite.

Vitesse de pointe 77 km/h; moins qu'à l'entraînement mais tellement agréable...

J'arrive à la 3ème partie sans m'en rendre compte mais en me disant: « bon le vrai travail commence ici !! ».

Je fais ces 20 derniers kilomètres quasiment entièrement avec Chip ! Chip, c'est un grand cycliste avec un maillot orange. Nous n'avons pas cessé de nous dépasser mutuellement tout au long de cette distance : lui prenant l'avantage lors des montées et moi lors des plats et des descentes...

Je fini le vélo en 6h35 au  milieu de la foule qui hurle, c'est hallucinant !! La 2ème épreuve de la compétition est terminée !!

La  course à pied

L'organisation toujours aussi bonne: un volontaire réceptionne mon vélo et va le ranger, je prends mon sac et vais me changer dans la tente; j'urine et je repars.

Mes jambes vont étonnement bien. Je suis surpris et content en même temps. Une petite pensée pour Benoît qui disait que la première descente cassait les jambes... moi ça va.

Sur le parcours du marathon, les ravitaillements sont placés tous les miles (1,6 km) avec boissons, fruits, bars énergétiques et toilettes.

Ma stratégie: un verre de Gatorade pour l'énergie, un verre de coca pour éviter les crampes, un verre d'eau pour couper la soif et un morceau de banane à chaque ravitaillement.

Au premier ravitaillement, je fais passer une petite crampe avec le verre de coca; elle ne réapparaîtra plus.

Au deuxième ravitaillement, je suis ma stratégie et je fais aussi un arrêt aux toilettes pour mes uriner et  déféquer. Là pour moi l'enfer va commencer !!

  • à chaque ravitaillement j'ai dû m'arrêter aux toilettes

  • 5ème kilomètre, j'ai commencé à avoir froid

  • 8ème kilomètre, j'ai commencé à avoir TRÈS froid

  • 13ème kilomètre, j'ai réussi à récupérer une couverture de survie auprès du service d'assitance

  • 18ème kilomètre, je ne peux plus rien manger

  • 21ème kilomètre, je récupère mon sac de mi course. Soulagement, je peux récupérer un T-Shirt à manches longues SEC. Je jette la nourriture que j'avais prévu, je jette la couverture d'urgence et j'emporte mon poncho d'urgence en cas de besoin

  • Je croise Julie; je l'embrasse en lui disant que la fin va être longue...

  • 24ème kilomètre, je ne peux plus courir: je n'ai pas mal aux jambes, le moral va bien, mais j'ai trop mal au ventre. Je continue en marche rapide

  • J'ai arrêté le coca, je ne bois que de l'eau

  • je suis mort de soif mais je continue d'uriner à chaque ravitaillement

  • 26ème kilomètre je recommence à avoir froid, je met mon poncho d'urgence

  • 30ème kilomètre un monsieur de 64 ans me dépasse : wouah !! Respect !!!

  • 34ème kilomètre, j'ai encore froid, je récupère quasi au même endroit qu'au premier tour une autre couverture d'urgence

  • 36ème kilomètre, un monsieur de 70 ans me dépasse !! C'est incroyable ce sport...

  • 37ème kilomètre, je croise Benoît qui repart avec sa petite famille et toutes ses affaires

  • Je suis à plus de 13 heures de course, je vois de l'autre côté de la route, ceux qui commencent leur 2ème tour. Il y en a qui ont tellement l'air de souffrir.... Je les encourage; moi je vais bien après tout et j'ai presque terminé.

À l'entrée de l'ovale d'athlétisme qui marque les derniers mètres de course je me remets à courir, il fait nuit, je n'en revient pas, j'ai réussi !! La foule, les haut-parleurs, c'est incroyable !!!

Je passe la ligne fou de joie, une petite dame me réceptionne.... Je dois avoir l'air mal car elle ne veut pas me lâcher...  Mais je vais bien.

Après la course

Julie, Suzy. Danièle et Pierre sont là !

Je lis le soulagement dans les yeux de Julie, elle est fatiguée par toute cette attente; Suzie pleure d'émotion et je vois que c'est un grand moment pour Pierre. J'embrasse tout le monde et je pars à la tente médicale.

Je suis gelé, j'ai froid, j'ai soif, j'ai faim mais je ne peux rien avaler. La grande question : vont-ils me mettre sous perfusion ?

Au final non ! En fait, étonnement, je n'ai perdu que 4 livres... Le médecin, Catherine, ne comprend pas trop. Apès une demi-heure, quelques bretzels trempés dans du thé chaud et 2 couvertures, tout rentre à peu près dans l'ordre.

 

Fin de la journée, on va au resto, je suis un IronMan!

25 juillet 2010

Done !!

Voilà c'est fait, je suis officiellement un IronMan !

OVERALL PLACE  | TOTAL TIME  | RACE DIVISION  |  DIVISION PLACE

1931                      |  14:12:21        |  M35-39               |             300/355

 

SWIM TIME |  T1          |  BIKE TIME |  T2          |  RUN TIME

01:23:30     |  00:11:26  |  06:35:16      | 00:07:12  | 05:54:59

C'est une expérience extraordinaire, je suis super content et heureux de l'avoir fait: l'ambiance, les supporters, le parcours, les bénévoles, la course, l'aboutissement de 1 an d'entraînements (et de contraintes).

C'est vraiment une expérience que je souhaite à tout le monde !!

11 juillet 2010

Semi Ironman à Providence

Week-end super agréable en compagnie de Karine, Dave et Julie.

Beau temps, mais parcours pourri ! Que des longues côtes ou faux plats montants avec de courtes descentes que je n'ai pas pu exploiter. Je n'ai pas du tout aimé ce triathlon: pas d'ambiance, peu de supporters, le parcours de course à pied était laid.

Le résultat est moyen mais conforme à mes prévisions, surtout après 7 heures d'entraînement dans la semaine:

OVERALL PLACE TOTAL TIME   DIVISION PLACE   SWIM TIME   BIKE TIME   RUN TIME
747 6:28:47   117   44:59:00   3:20:38   2:11:03

La natation est un peu lente mais nous étions en mer avec des vagues et du courant; cela a dû jouer...

Le vélo ne fait que confirmer que cela va être long à Lake Placid...

La course est dans le temps, j'ai dû prévoir 2-3 arrêts au toilettes.

Donc un bon entraînement et un super WE avec Dave et Karine, une découverte ces 2 là ;-)

9 juillet 2010

Changement d'echelle

Aujourd'hui, je m'émerveille de nouveau sur la capacité d'adaptation du corps humain.

Il y a 3 ans, à mon arrivé au Québec, je découvrais les triathlons et étais impressionné par Benoît qui participait, seul alors que nous étions en équipe, le triathlon Olympique de Sherbrooke.

Cette semaine, juste dans la journée de mercredi, j'ai parcouru (et plus) dans les 3 disciplines les distances du triathlon olympique.

Et ce dimanche je m'apprête à faire un semi-Ironman...Juste comme cela en entraînement...

C'est vraiment une machine merveilleuse le corps humain !

3 juillet 2010

Essai dans l'eau

Aujourd'hui, sortie au lac Frazer à côté de Magog en compagnie entre autre de Pierre et Suzy. C'est l'occasion pour moi de tester la nage avec une combinaison de natation (un wetsuit). Une grande première pour moi.

L'habit a été loué à MTL. Je ne voulais pas acheter sans tester avant (neuf un wetsuit coûte entre 300 et 800 $).

La première surprise est la température glaciale du lac qui me coupe la respiration. Je dois me concentrer pour retrouver mon souffle et me détendre. 5 minutes plus tard, avec l'effort, je suis réchauffé, ça va.

Au final, j'ai nagé 4 km (Suzy en a fait 6) tout facilement. Je suis bien content, je continue de construire ma confiance ;-)

lac_fraser_dream_team_1__2_

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 > >>
Marco est-il fou ?
  • Je viens de m'inscrire pour le Ford IronMan Lake Placid 2010... Tout le monde dis que je suis fou... Vraiment ? A tout ces gens là, je dédie ce blog éphémère. Nos limites sont d'abord psychologiques et imposées par nous même.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité